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FAQ

Vos questions sur la graphopédagogie

Il n’y a pas d’âge pour démarrer une rééducation.
Je reçois dès la Moyenne Section de maternelle jusqu’aux séniors.

Une rééducation moyenne dure entre 7 et 8 séances et dépasse rarement 10 séances. Tout dépend des difficultés de l’élève et de son degré d’implication.
Les enfants qui rencontrent des difficultés particulières (dyspraxie, dysgraphie, troubles de l’attention…) ont besoin de plus de temps. Ils obtiennent de réels progrès.

Chaque séance de 55 minutes coûte 60 €. Le règlement peut se faire par chèque ou en espèces.
Certaines mutuelles et comités d’entreprise peuvent prendre en charge des séances. Se renseigner auprès de la vôtre.
Un compte rendu peut être rédigé sur demande uniquement.

ABSOLUMENT INDISPENSABLE !!!
Je dis souvent à mes élèves : « Je ne suis pas magicienne ! J’ai besoin que tu t’entraînes tous les jours. C’est, parce que tu fais ce travail quotidien que ton corps enregistre et automatise les bons gestes ».
Je sors de ma boite les outils nécessaires pour atteindre les objectifs de rééducation fixés en première séance.

Non ! L’apprentissage reste le même que pour un droitier. C’est la posture qui va être différente.

Faire des lignes d’écriture est contre-productif et n’arrangera rien ! On risque d’écœurer la personne et de créer un réel blocage, allant parfois jusqu’au refus d’écrire.

Le choix de la main dominante est généralement fixé en grande section de maternelle. Il arrive parfois que ce soit plus tard.
Avant de choisir sa main dominante il faut se poser la question suivante :

L’enfant a-t-il eu suffisamment de stimulations et d’occasions d’exercer ses deux mains ?
Pour que l’enfant choisisse sa main dominante :
Il faut que le développement global postural et moteur de l’enfant soit suffisant pour qu’il puisse croiser la ligne médiane. Si l’enfant ne peut pas réaliser ce croisement il sera tenté de changer de main l’outil pour aller de l’autre côté. La force et l’endurance de la main doivent être bien entraînées pour réaliser toutes les activités.
A la maison on peut très bien stimuler les deux mains en demandant à l’enfant de réaliser des petites tâches de sa main droite et gauche. Observez la qualité et la vitesse d’exécution. Questionnez l’enfant sur le confort ou la gêne ressentie pendant l’exécution de la tâche.
Si vous sentez qu’il a y de grosses incertitudes, il est toujours possible de consulter un ergothérapeute, un psychomotricien, qui réaliseront des tests de latéralité.
En cabinet, les graphopédagogues réalisent également un test de latéralité pour connaître le choix de la main dominante pour écrire.

La vue peut être une cause du problème. Il est toujours bon de faire régulièrement le point de la vision auprès d’un ophtalmologue.
Cela peut également venir d’un problème de vision binoculaire. Dans ce cas, c’est un orthoptiste qu’il conviendra de consulter.
La cause peut être d’un autre ordre (problème de posture – mobilité des doigts – tenue de crayon…).
Le graphopédagogue saura vous aiguiller vers le spécialiste qu’il convient en cas de besoin et selon ses observations.

Au CP tout comme au cabinet, la rééducation démarre systématiquement au crayon de papier. C’est l’outil le plus adapté pour commencer l’apprentissage de l’écriture.

Le choix d’un stylo, c’est comme le choix d’une paire de chaussures ! Il faut l’essayer avant de l’adopter !
Dans le cadre de la rééducation, je propose aux élèves d’essayer plusieurs modèles pour choisir celui qui leur convient.
Ce choix se fait en cours de rééducation, car il faut d’abord automatiser des gestes et obtenir une bonne prise en main de l’outil scripteur.

Nombreux sont les enfants précoces ou hyperactifs qui rencontrent des difficultés en écriture.
L’apprentissage de l’écriture cursive est tout à fait envisageable.

L’apprentissage de l’écriture cursive est possible pour la plupart des enfants trisomiques mais l’apprentissage sera plus long et plus difficile que pour d’autres enfants.

La crampe de l’écrivain est une dystonie qui se manifeste dans les doigts, la main ou l’avant-bras. Les symptômes apparaissent habituellement lorsqu’une personne tente d’exécuter une tâche de motricité fine, comme écrire ou jouer d’un instrument de musique.
Parmi les traitements de la dystonie se trouvent les injections de toxine botulique. Cette toxine est un neuromédiateur qui a pour rôle de diminuer la force musculaire. Les injections sont réalisées par un médecin et se font à intervalles réguliers dans les muscles qui se contractent trop.
La rééducation en écriture ne remplace pas un traitement médical, mais elle en est complémentaire. Elle a l’avantage d’apporter un réel soulagement aux personnes qui souffrent de la crampe de l’écrivain et de leur apporter des solutions concrètes :
comment adopter les bons gestes et quels muscles mobiliser pour écrire rapidement, lisiblement et confortablement.

A l’ère du numérique, il me semble essentiel de ne pas abandonner l’écriture manuscrite et de donner sa chance à l’enfant avant d’envisager la mise en place d’un ordinateur.

La graphomotricité permet à notre cerveau de développer un lexique mais aussi une mémoire du geste : la mémoire kinesthésique. Elle permet notamment d’organiser ses idées, sa pensé, de synthétiser, de mémoriser plus facilement ses cours et agit sur la concentration.
Autant de compétences indispensables et utilisées quotidiennement à l’école.
Toutefois, si votre enfant est véritablement dyspraxique ou porteur de handicap, un passage sur ordinateur peut s’avérer nécessaire. Il faudra prévoir une phase d’apprentissage et d’adaptation à l’outil auprès d’un ergothérapeute.
Il peut être intéressant de travailler en parallèle l’écriture manuscrite, pour qu’elle ne régresse pas et conserver une autonomie dans la vie quotidienne.

Je reçois très régulièrement des enfant ou ados qui disposent d’un aménagement de ce type.
Le plan d’accompagnement personnalisé (PAP) est un dispositif d’accompagnement pédagogique. Il concerne les élèves qui connaissent des difficultés scolaires durables ayant pour origine un ou plusieurs troubles des apprentissages (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…) évoluant sur une longue période sans reconnaissance du handicap et pour lesquels ni le programme personnalisé de réussite éducative ni le projet d’accueil individualisé (PAI) ne constituent une réponse adaptée.
Les enseignants devront par exemple photocopier les leçons, donner un temps supplémentaire pour les évaluations, les examens. Parfois on proposera d’abandonner complètement l’écriture manuscrite et de donner à l’élève un ordinateur lui permettant de noter ses cours et de passer ses évaluations et examens.
Cette façon de procéder, même si elle est parfois nécessaire, me semble être un renoncement à une potentielle autre solution.
Un suivi peut bien sûr être bénéfique pour apporter du confort dans le geste d’écriture. Le graphopédagogue saura également donner des outils qui permettront à l’enfant d’écrire au moins certains cours lorsque ce dernier fait le choix par exemple de ne pas utiliser son ordinateur.

L’écriture scripte est souvent choisie par les élèves de fin d’élémentaire ou de début de collège lorsqu’ils souhaitent personnaliser leur écriture. Pourtant l’écriture scripte peut devenir un réel frein si elle n’est pas utilisée à bon escient.

L’écriture scripte est une écriture où chaque lettre est formée pour elle-même, sans être attachée à la précédente où la suivante. Elle s’oppose à l’écriture cursive (du latin « currere » : courir) qui présente une simplification du tracé par la liaison des lettres entre-elles.
L’écriture scripte, par le nombre de levés de crayon qu’elle impose, est donc lente.
Plus il y a de levées de crayon et moins il est possible d’écrire rapidement !
Au premier abord, les ados sont souvent réticents à revenir vers la cursive. Ils craignent de retrouver une écriture qu’ils ont souhaité abandonner car trop « bébé »… Le but de la rééducation est alors de rattacher les lettres à bon escient pour gagner en vitesse mais sans perdre en personnalisation.

Je reçois de nombreux élèves dont le parcours scolaire est déjà aménagé du fait du dispositif scolaire suivi.
Même si les enseignants adaptent déjà les phases d’écriture (quantité exigée…), certains élèves peinent à suivre les cours et l’écriture est souvent impactée.
Une prise en charge est tout à fait possible. Elle sera réalisée au plus près des difficultés rencontrées pour parvenir à écrire selon les exigences de la classe et les aménagements prévus notamment dans le cadre de la rédaction d’un GEVA-Sco (Guide d’évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation).

N’hésitez pas à me contacter pour me poser vos questions. J’y répondrai dans les plus brefs délais.

Mylène & le chat

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Je réponds à toute vos questions et prise de RDV.