La graphopédagogie
C’est quoi la graphopédagogie ?
La combinaison du geste et de la parole.
La graphopédagogie ou rééducation de l’écriture remédie aux difficultés d’écriture ou de dysgraphie. Elle vise à acquérir des gestes automatisés pour écrire lisiblement, sans douleur et à une vitesse de confort.
La graphopédagogie fait la part belle à l’oralisation, au sens des mots et des textes qui vont faciliter l’encodage cérébral.
Il n’est nullement question de faire des lignes d’écriture.
Le graphopédagogue intervient pour tous ceux dont l’écriture pénalise la scolarité (illisibilité, inconfort, gêne, vitesse inadaptée, fatigue) mais aussi les élèves atteints de troubles : dysgraphie, dyslexie, dyspraxie, problème d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), précocité (EIP)…handicaps.
Le graphopédagogue utilise des exercices ludiques et personnalisés dont les objectifs visent à modifier la posture – la tenue de crayon – délier, tonifier, dissocier les doigts – donner des méthodes – des techniques de copie…
pour progressivement permettre à l’élève de renouer avec une écriture lisible, confortable, efficace et fluide.
La graphopédagogie et la graphothérapie : quelles différences ?
Même si le graphopédagogue et le graphothérapeute visent le même objectif, leur approche et leur méthode diffèrent.
La graphopédagogie est l’enseignement du geste d’écriture ou sa rééducation.
Une remédiation complète est relativement courte, les séances individuelles étant espacées de 3 semaines en moyenne et leur nombre dépasse rarement 10 séances (sauf en cas de handicap). Un adulte accompagnateur est invité à assister à chaque cours particulier et sera garant de la bonne pratique lors des entraînements à la maison.
La graphothérapie s’attache à l’aspect psychologique (thérapie par l’écriture). Un bilan graphomoteur est réalisé et la prise en charge est plus longue qu’en graphopédagogie (une vingtaine de séances voire davantage), à raison d’une séance individuelle par semaine ou tous les 15 jours, souvent en l’absence du parent.
“Je me suis souvent demandée si les problèmes d’écriture pouvaient se corriger une fois les mauvaises habitudes en place, s'il ne s’agissait pas d’un manque de méthode ou d’un manque d’intérêt pour la tâche.
Jusqu’au jour où, dans le cadre de mes formations professionnelles, j’assiste à une conférence sur le geste d’écriture.
Ce fût la révélation !
J’ai compris que l’écriture pouvait se rééduquer à tout âge (enfants, ados et adultes) pour retrouver confiance en soi et se réconcilier avec son écriture.”
Mylène SCHWARTZ
